Courrier de la Bibliothèque 127 - Juillet-Août 2024


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Courrier de la Bibliothèque N° 127 - Juillet-Août 2024

T. R. P. Jirayr Tashjian

Jours d'ouverture de la Bibliothèque

La Bibliothèque est en principe ouverte du mardi au jeudi, de 14 heures à 17 heures.
Cependant, avant de vous rendre à la Bibliothèque, il est toujours prudent de vérifier les jours d'ouverture effective sur notre Agenda.

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Activité de la Bibliothèque, situation de nos collections

La situation à début Juillet 2024 s'établit comme suit (entre parenthèses, l'évolution par rapport à début Juin 2024, date de notre précédent Courrier) :

  • Ouvrages en arménien : 7 214 livres (+4) et 291 collections de périodiques
  • Ouvrages en français : 1 665 livres (+3) et 75 collections de périodiques.
  • Ouvrages en anglais : 581 livres (+1) et 38 collections de périodiques

Les ouvrages entrant en collections sont incorporés dans le catalogue au fur et à mesure de leur acquisition. L’ensemble de ces catalogues peut être consulté sur le site internet de la Bibliothèque.

Attention : La Bibliothèque sera fermée pendant les vacances de juillet-août 2024, réouverture le 3 septembre 2024.

Père Jirayr Tashjian

Chrétiens orientaux
Chrétiens orientaux

Émission Chrétiens orientaux

Émission du dimanche 21 juillet 2024 - 9h30 - France 2

« L’histoire des Arméniens en Égypte » (rediffusion)

  • Si, dès les premiers siècles du christianisme, des Arméniens sont venus « au désert » pour apprendre la vie monastique, l’âge d’or des Arméniens en Égypte commence au XIe siècle. L’Égypte a su reconnaitre en eux des talents importants et leur a donné des postes dans les différents gouvernements : Premiers ministres, ministres des Affaires étrangères…
  • S’il y a eu des périodes difficiles, l’Égypte a aussi su accueillir de nombreuses vagues de réfugiés venant de Turquie après les massacres de la fin du XIXe siècle et du Génocide de 1915.
  • La communauté aujourd’hui est toujours dynamique, malgré sa petite taille. Elle veut garder son arménité tout en vivant pleinement sa citoyenneté égyptienne. Autour des églises et de l’école, la vie communautaire s’organise dans les clubs. Riches de leurs racines, les Arméniens d’Égypte veulent transmettre leur « trésor » aux nouvelles générations.
  • Avec la participation de monseigneur Ashot Mnatsakanian, évêque Arménien Apostolique, de Mohamed Refaat El Emamet (historien, Université du Caire), Nairy Hampikian (architecte), Viken Jismedjian (président de l’UGAB – Le Caire), Hratch Mikaelian (Arménien Catholique), Simon Chamkertenian (école Kalousdian-Nubarian) et de jeunes Arméniens du Caire

Documentaire écrit par Thomas Wallut et Guillaume Juherian. Réalisation : Guillaume Juherian (rediffusion)

Le front caucasien
Le front caucasien

Cloé Drieu
Cloé Drieu

Claire Mouradian
Claire Mouradian

Alexandre Toumarkine
Alexandre Toumarkine

Nouvelle acquisition

Le front caucasien - Enjeux d'empires et nations - 1914-1922

Sous la direction de Cloé Drieu, Claire Mouradian, Alexandre Toumarkine

  • Éditeur : CNRS Éditions
  • Année : 2024
  • Imprimeur : Laballery, à Clamecy (Nièvre)
  • Format : 15 x 23 cm, 573 pages, couverture illustrée en couleurs
  • Notes : Contient des textes traduits du russe. - Index

Le front caucasien, situé entre l'Anatolie orientale, le Caucase russe et la Perse, est l'un des principaux théâtres d'opérations de la Première Guerre mondiale. Moins connu que les Balkans ou les Dardanelles, cet espace est central pour les enjeux impériaux et nationaux de l'époque. Le sort des empires russe et ottoman, qui ne survivront pas au conflit, se joue en grande partie ici, avec la naissance ultérieure des États-nations modernes comme l'Arménie, l'Azerbaïdjan, la Géorgie et la Turquie.

Ce front est également marqué par de grandes tragédies, notamment les génocides et les violences de masse contre les Arméniens, les Assyro-Chaldéens et les Grecs pontiques. Les auteurs de cet ouvrage explorent la « guerre totale » menée dans cette région, en mettant en lumière les logiques frontalières, le phénomène paramilitaire et les « zones de friction » entre empires, où les civils sont les principales victimes. Utilisant des sources inédites telles que des documents diplomatiques français et des témoignages d'acteurs ottomans, caucasiens et russes, le livre offre une vaste analyse de ce territoire et de ses enjeux toujours actuels

[ Cloé Drieu est historienne, chargée de recherche au CNRS au sein du Centre d’études turques, ottomanes, balkaniques et centrasiatiques (CETOBaC) depuis 2011 et co-directrice adjointe du centre de 2018 à 2021.

Claire Mouradian est historienne, directrice de recherche émérite au CNRS et enseignante à l’EHESS, spécialiste de l’Arménie et du Caucase.

Alexandre Toumarkine est professeur des universités à l’Inalco, spécialiste de l’histoire de l’Empire ottoman finissant et de la République turque. ]

Chansons d'Arménie
Chansons d'Arménie

Djivani
Djivani

Archag Tchobanian
Archag Tchobanian

Nouvelle acquisition

Djivani - Chansons d'Arménie

de Djivani / Ջիվանի ( 1846 - 1909 )

  • Éditeur : La Coopérative
  • Année : 2024
  • Imprimerie : Pulsio
  • Format : 15,5 x 23 cm, 112 pages, couverture illustrée en couleurs
  • Notes : Ouvrage bilingue, traductions d'Archag Tchobanian, avec reprise de sa préface de l'édition de 1919

Poète et musicien, Djivani, de son vrai nom Sérop Lévonian, né en 1846 à Kartsakh en Géorgie et mort en 1909 à Tbilissi (à l'époque, Tiflis), fut le plus célèbre « achough » de son époque. Les achoughs, également appelés gusans, sont des trouvères arméniens qui disposent de tout un répertoire de chansons et de musiques traditionnelles, dont l'origine se perd dans la nuit des temps et qu'ils enrichissent de leurs propres compositions. Le plus célèbre d'entre eux est Sayat-Nova (1712-1795), lui aussi originaire de Tiflis. S'inscrivant dans cette tradition, virtuose du kamantacha (le violon arménien, héritier de la lyre byzantine), chanteur et poète, Djivani fut le porte-parole du peuple arménien en son temps, exprimant ses angoisses face à la persécution ottomane, célébrant la beauté et la vitalité de ses coutumes. Loin d'être de simples témoignages du passé, ses chansons sont toujours vivantes, connues de tous les Arméniens, chantées aujourd'hui encore par de très nombreux interprètes, mais également lues et étudiées comme un trésor de la poésie arménienne.

En 1919, au lendemain du génocide arménien et à la veille de la signature du Traité de Sèvres, qui prévoyait la reconnaissance d'une grande Arménie indépendante, le poète et critique littéraire Archag Tchobanian (1872-1954) publia une anthologie intitulée Les plus belles chansons de Djivani pour faire connaître en France la poésie du célèbre achough. Intellectuel engagé, animateur de revues, lié à de nombreux écrivains français et francophones, de Romain Rolland à Verhaeren, Tchobanian fut l'un des grands médiateurs culturels entre la France et l'Arménie. Ses traductions de Djivani n'avaient encore jamais été réimprimées. Pour leur rendre vie, ce volume en propose une édition bilingue qui permet de goûter la beauté de la typographie arménienne et donne un intérêt supplémentaire à cette réédition.

[ La bibliothèque possède l'ouvrage de Tchobanian, paru en 1919 aux Éditions Gaston Leroux sous le titre Les plus belles chansons de Djivani, le grand poète populaire arménien, qui ne comporte que la seule traduction des chansons, accompagnée d'une notice biographique. ]

Bibliothèque de l'Église apostolique arménienne Saint-Jean-Baptiste
http://www.bibliotheque-eglise-armenienne.fr/

15 rue Jean-Goujon - 75008 PARIS - Tél. : +33 (0)1 43 59 67 03
 
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