Courrier de la Bibliothèque N° 46 - Novembre 2016


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Courrier de la Bibliothèque N° 46 - Novembre 2016
T. R. P. Jirayr Tashjian

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La Bibliothèque est en principe ouverte du lundi au jeudi, de 14 heures à 17 heures.
Cependant, avant de vous rendre à la Bibliothèque, il est toujours prudent de vérifier les jours d'ouverture sur notre Agenda.

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Activité de la Bibliothèque, avancement du catalogage

La situation à début Novembre 2016 s'établit comme suit (entre parenthèses, l'évolution par rapport à début Octobre 2016) :

  • Ouvrages en arménien : 5 967 livres (+ 89) et 232 collections de périodiques
  • Ouvrages en français : 1 195 livres (+ 6) et 58 collections de périodiques
  • Ouvrages en anglais : 477 livres et 32 collections de périodiques (+ 1)

Pour les ouvrages en arménien, 5 967 ouvrages (+ 97) ont été à ce jour vérifiés du nom de l'auteur et du titre, de notes et d'un sous-titre éventuels, complétés de l'indication du format et de la pagination, de l'éditeur et de l'imprimerie, avec photo de la page de couverture.

L’ensemble de ces catalogues peut être consulté sur le site internet de la Bibliothèque.

Père Jirayr Tashjian

Denis Donikian

Denis Donikian

 

Vidures

Vidures
Un roman en questions

 

Vidures

Vidures


Ouvrages remarquables

Denis Donikian

Né en 1942 à Vienne (Isère), Denis Donikian a été élève au Collège arménien Samuel Moorat de Sèvres (1953-1958) puis étudiant de lettres et de philosophie à Lyon, alternativement avec un court passage par l’université d’Erevan (1969-1971) et une activité de militant au Centre d’études arméniennes (1963-1966). En 1967, il publie son premier livre Le Lieu Commun.
Il a travaillé comme professeur à Kiev (1971-1973), puis au Viet Nam (1973-1975) où, en avril 75, durant la prise de Saïgon par les communistes, il fait imprimer son livre sur l’Arménie soviétique (Ethnos). En 1972, il voyage en Turquie (Musa Dagh, Malatia), au Liban et en Syrie. En 1980, il rencontre clandestinement Sergueï Paradjanov à Tbilissi avec lequel il a un entretien (Les Chevaux Paradjanov), et parcourt l’année suivante les camps de réfugiés cambodgiens de Thaïlande. D’autres voyages vont ponctuer ces années-là : Hong Kong, Laos, Moscou, États-Unis (San Francisco, Chicago, Philadelphie), Grèce (Crète, Rhodes), Sinaï, Saint-Denis de la Réunion, Malte, Sicile (Etna), Stromboli, Maroc, Arménie... qui donneront parfois naissance à des textes, publiés ou restés inédits.
Parallèlement à son travail d’écrivain et de traducteur, il conduit certaines recherches dans le domaine des arts plastiques en mêlant autant que possible, dans ses expositions ou ses installations, écriture, peinture, sculpture et musique et parole (Sismographie, Musique des Sphères, Poteaubiographie, Un cercle d’histoires, Un Nôtre Pays, Exils).

Denis Donikian rédige depuis février 2005 un blog sur le Monde.fr, intitulé "Petite encyclopédie du génocide arménien."

Site web de l'auteur : www.denisdonikian.com


Vidures, Un roman en questions (2016) , fait suite à Vidures (2011)

Vidures, Un roman en questions
Éditeur : Actual Art Erevan, 2011
Description matérielle : 11,5 x 21,5 cm, 119 pages en français, 147 pages en arménien (impression tête-bêche)
ISBN 9789939816944

C'était en Arménie, comme c'eût été ailleurs. Mais en Arménie, Vidures devint en traduction Aghpastan', un titre et un roman qui ne pouvaient pas être du goût des Arméniens en mal de résurrection. Vidures choisi au fameux Festival de Chambéry de 2013 parmi les 15 meilleurs premiers romans français de l'année précédente par des comités de lectures réunissant 3 000 membres en France, mais Aghpastan' controversé à Erevan lors de sa présentation. En réalité, le roman agit comme le révélateur d'une certaine mentalité qui juge la littérature selon des critères qui lui sont extérieurs. Que demander de mieux ? Il arrive que malgré lui un livre porte au grand jour l'état profond d'un pays. Au-delà de ce qu'il décrit, par ce qu'il provoque.
Des amis ont accepté de m'interroger et de m'aider par leur regard à faire la lumière sur les signes cachés du roman. Revenir sur Vidures nécessitait de défendre mon travail. En mettant le roman en questions, mes interrogateurs auront permis de soulever au passage d'autres problèmes. J'ai voulu cet entretien pour dissiper les malentendus et balayer les malveillants.

Denis Donikian

Ont participé à l'entretien : Ana Arzoumanian, Annick Asso, Anahit  Avetissian, Georges Festa, Tigrane Yegavian, Christopher Atamian, Rémy Prin et Marc Verhaverbeke


Vidures
Éditeur : Actes Sud, 2011

Description matérielle : 11,5 x 21,7 cm, 368 pages
ISBN 9782330001582

C’est une journée dans la vie de Gam’, une journée qui contient toute une vie. Unité de temps, unité de lieu, unité d’action, matière première de tragédie classique que Denis Donikian sculpte en roman-monde. On est au pied du mont Ararat, sous le bleu du ciel et le rire des mouettes moqueuses, les pieds dans la boue, entre la grande décharge et le cimetière, peut-être le chemin le plus court pour raconter la vie sur terre.

La principale problématique du roman est plus lourde : de la république soviétique à la république indépendante, quel avenir les hommes politiques proposent-ils pour le peuple arménien qui a subi dans son histoire les pires malheurs ?

Le Fils geôlier

Le Fils geôlier

Collection de petits ouvrages traduits

Գրադարան Թատրերգական - Bibliothèque du Théâtre

La Bibliothèque contient dans ses collections un ensemble de 26 petits ouvrages édités par les Pères Mekhitaristes de Venise dans les premières décennies du XXe siècle, consacrés à des traductions de pièces, comédies ou mélodrames, généralement créés en Europe au XIXe siècle. Le nom de l'auteur est souvent absent, et c'est par l'étude du texte lui-même et la vérification des noms des personnages que nous parviendrons à attribuer l'ouvrage à son auteur.

Par exemple, nous parvenons à déterminer que l'ouvrage dont le titre est Ֆից-Հենրի կամ Խենթը, sans nom d'auteur, est probablement la traduction de Fitz-Henri, ou La maison des fous, drame en trois actes, paroles de René Perin, musique de M. Taix, représenté pour la première fois à Paris sur le Théâtre des Jeunes Élèves de la rue de Thionville le 20 Vendémiaire an 12 (soit le 13 octobre 1803) !

Ou bien que l'ouvrage Որդին հօրը բանտապան, sans nom d'auteur, est probablement la traduction de Le prisonnier vénitien ou Le fils geôlier, mélodrame en trois actes par M. Victor, représenté pour la première fois à Paris sur le Théâtre de l'Ambigu-Comique, le 6 octobre 1819...

Bibliothèque de l'Église apostolique arménienne Saint-Jean-Baptiste
http://www.bibliotheque-eglise-armenienne.fr/
15 rue Jean-Goujon - 75008 PARIS - Tél. : +33 (0)1 43 59 67 03
 
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