Courrier de la Bibliothèque N° 68 - Novembre 2018


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Courrier de la Bibliothèque N° 68 - Novembre 2018
T. R. P. Jirayr Tashjian 

Jours d'ouverture de la Bibliothèque

La Bibliothèque est en principe ouverte du lundi au jeudi, de 14 heures à 17 heures.
Cependant, avant de vous rendre à la Bibliothèque, il est toujours prudent de vérifier les jours d'ouverture sur notre Agenda.

Après les congés de la Toussaint, réouverture le lundi 5 novembre 2018.

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Activité de la Bibliothèque, avancement du catalogage

La situation à début Novembre 2018 s'établit comme suit (entre parenthèses, l'évolution par rapport à début Octobre 2018) :

  • Ouvrages en arménien : 6 535 livres (+ 30) et 266 collections de périodiques (+3)
  • Ouvrages en français : 1 373 livres (+ 5) et 66 collections de périodiques
  • Ouvrages en anglais : 531 livres (+ 2) et 35 collections de périodiques.

Le stock ancien ayant été entièrement traité, les ouvrages entrant en collections sont incorporés dans le catalogue au fur et à mesure de leur acquisition. L’ensemble de ces catalogues peut être consulté sur le site internet de la Bibliothèque.

Père Jirayr Tashjian

Antoine Meillet

Antoine Meillet

Grammaire

Manuel élémentaire d’arménien classique

Langue arménienne, Traduction récente

Manuel élémentaire d’arménien classique, d’Antoine Meillet (1866-1936)

Traduit de l’allemand par Gabriel Képéklian, Préface de Charles de Lamberterie.

  • Année : 2017
  • Format : 13,5 x 21,5 cm, 256 pages, couverture illustrée en couleurs
  • Éditeur : Lambert-Lucas

L’arménien est enseigné en France depuis la toute fin du XVIIIe siècle. Le décret du 10 germinal an III (30 mars 1795) « établi[t] dans l’enceinte de la Bibliothèque nationale une école publique, destinée à l’enseignement des langues orientales vivantes » dont « les professeurs composeront en français la grammaire des langues qu’ils enseigneront ». Jacques Chahan de Cirbied, premier titulaire de la chaire, publie en 1823 en français une grammaire arménienne qui n’a plus de nos jours qu’une valeur historique. En 1883, Auguste Carrière, quatrième titulaire de la chaire, traduit de l’allemand la grammaire de Max Lauer inspirée des grammaires traditionnelles arméniennes. Élève de Carrière dès 1887-1888, Antoine Meillet complète sa formation en 1888-1889 auprès de Heinrich Hübschmann et en 1890-1891 auprès des Pères Mékhitaristes de Vienne. Dans ce manuel paru en Allemagne et en allemand en 1913, il a décrit l’arménien classique d’une façon restée inégalée.
Il n’existait jusqu’à ce jour de grammaire arménienne de référence qu’en arménien, en russe et en allemand. Un siècle après sa première édition, la traduction française de l’Altarmenisches Elementarbuch de Meillet met enfin la description de l’arménien classique à la portée des lecteurs francophones.

[ Gabriel KEPEKLIAN est né en 1958 de mère allemande et de père arménien. Ingénieur informaticien et titulaire d’un master de théologie patristique, Gabriel Képéklian enseigne à l’Inalco. À côté des grammaires formelles et des langages informatiques, il s’intéresse depuis longtemps à l’arménien classique. ]

Jean-Pierre Mahé

Jean-Pierre Mahé

Alphabet arménien

L'alphabet arménien dans l'histoire et dans la mémoire

Langue arménienne, Histoire

L'alphabet arménien dans l'histoire et dans la mémoire, de Jean-Pierre Mahé

[Suivi de] Vie de Machtots, par Korioun. [et] Panégyrique des saints traducteurs, par Vardan Areveltsi ; textes traduits et annotés par Jean-Pierre Mahé.

  • Année : 2018
  • Format : 12,5 x 19 cm, 401 p., illustrations
  • Éditeur : Les Belles-Lettres

Par quelle anomalie, les Arméniens, qui sont si proches du berceau mésopotamien de l’écriture, ont-ils attendu des millénaires avant de se doter de leur propre alphabet ? Méprisant une invention qui ne servait à leurs yeux qu’à comptabiliser les impôts des rois et les péchés des hommes, ils jugeaient que l’essentiel doit rester gravé dans le cœur et dans la mémoire.
Avec l’avènement du christianisme, la perspective s’inverse. Pour le pieux religieux Mesrop Machtots, l’oralité est la meilleure alliée du paganisme. Il faut de toute urgence traduire la Bible par écrit. Ainsi les Arméniens deviendront un vrai peuple du Livre, aussi sûr des promesses de Dieu que l’ancien Israël. Simple parler local, l’arménien se haussera d’un coup au niveau des plus grandes langues de culture et l’Arménie recouvrera son unité spirituelle.
Selon Korioun, disciple de la première heure, le nouvel alphabet, créé en 405, est le fruit d’une théophanie, comparable au don de la Loi sur le Sinaï. Huit siècles plus tard, quand Vardan compose son Panégyrique, Machtots, son protecteur le patriarche Sahak et leurs nombreux disciples sont devenus des héros de légende. On les nomme les Saints Traducteurs, que l’Église fête tous les ans.
Privilège exclusif des Hébreux et des Arméniens, les lettres « données par Dieu », garantissent, contre le paganisme et les hérésies, la survie de la Vérité révélée jusqu’à la consommation des temps. Cet échange multiséculaire, entre histoire, mémoire et fins dernières, révèle les profondes racines du christianisme arménien, nourri de l’héritage patristique et judéo-hellénistique.

Bibliothèque de l'Église apostolique arménienne Saint-Jean-Baptiste
http://www.bibliotheque-eglise-armenienne.fr/
15 rue Jean-Goujon - 75008 PARIS - Tél. : +33 (0)1 43 59 67 03
 
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